L’agriculture durable un choix ultime pour le future…
L’agriculture durable est devenue un sujet incontournable dans le contexte actuel de la planète, surtout au Togo, où les agriculteurs font face à des défis environnementaux et économiques croissants. La dégradation des sols, conséquence des pratiques agricoles non durables, a amené à une baisse significative de la productivité. En parallèle, les coûts des engrais chimiques n’ont cessé d’augmenter, rendant leur utilisation de plus en plus problématique pour les agriculteurs locaux. Ce phénomène a des répercussions non seulement sur l’économie des exploitations agricoles, mais également sur la santé des écosystèmes environnants.
La pollution résultant de l’application des produits chimiques agrochimiques a contribué à la détérioration de la qualité de l’eau et à la perte de biodiversité. Les agriculteurs, encore largement dépendants de ces produits, se retrouvent piégés dans un cycle vicieux d’appauvrissement des sols et de dépendance économique. Face à ces défis, il est impératif d’orienter les stratégies agricoles vers des solutions durables qui permettront non seulement d’améliorer la qualité des terres cultivables, mais aussi de préserver l’environnement.
Dans ce sens, l’initiative de Big Village à Kpélé Tutu vise à outiller les agriculteurs avec des connaissances et des pratiques en agroécologie. Cette formation met l’accent sur les techniques durables adaptées aux réalités locales, favorisant ainsi un retour à des méthodes de culture respectueuses de l’environnement. En fournissant des solutions durables, Big Village espère non seulement améliorer la productivité des exploitations, mais également renforcer la résilience des agriculteurs face aux aléas climatiques et économiques.
Les résultats de cette initiative pourraient potentiellement transformer le paysage agricole togolais, offrant un modèle d’agriculture durable qui répond aux défis contemporains tout en préservant les ressources naturelles pour les générations futures.


La formation en agroécologie organisée à Kpélé Tutu le 22 février 2025 représente une initiative cruciale visant à renforcer les capacités des agriculteurs locaux grâce à des solutions durables et respectueuses de l’environnement. Ce programme de formation a été conçu pour répondre aux défis croissants auxquels font face les agriculteurs, notamment la dégradation des sols, la perte de biodiversité et les impacts du changement climatique. L’agroécologie, qui prône des pratiques agricoles intégrées et durables, offre aux agriculteurs des outils et des techniques pour améliorer la productivité tout en préservant les ressources naturelles.
Les motivations derrière cette formation reposent sur la nécessité de sensibiliser et d’informer les agriculteurs sur les méthodes agroécologiques. Dans le contexte actuel, où les pratiques agricoles conventionnelles ont souvent montré leurs limites en matière de durabilité, il est essentiel de développer des approches innovantes. La collaboration avec des partenaires tels que la Radio KFM souligne l’importance accordée à l’éducation et à la diffusion de l’information. En mobilisant des ressources locales et en créant des réseaux d’échanges de savoir-faire, cette formation vise à renforcer l’autonomie des agriculteurs participants.
Les attentes pour les 20 agriculteurs qui prendront part à cette initiative sont élevées. Ils bénéficieront non seulement d’une formation pratique sur les techniques d’agroécologie, mais aussi d’un accompagnement continu pour mettre en œuvre ces méthodes sur le terrain. Les résultats escomptés incluent une amélioration des rendements agricoles, une gestion plus efficace des ressources et une résilience accrue face aux aléas climatiques. Par conséquent, cette formation incarne une étape importante vers la transition vers une agriculture durable et responsable, répondant aux besoins locaux tout en contribuant à la protection de l’environnement.
Problématiques de l’agriculture conventionnelle
L’agriculture conventionnelle, qui repose sur l’utilisation intensive de produits chimiques et de techniques modernes, présente de nombreuses problématiques qui affectent non seulement les agriculteurs, mais aussi l’écosystème et la santé des populations. Au Togo, les enjeux sont particulièrement significatifs. L’une des principales préoccupations est la dégradation des sols. Des études montrent qu’une exploitation continue sans pratiques durables peut entraîner une perte de fertilité, rendant les sols moins productifs. Cette dégradation nécessite de plus en plus d’intrants chimiques pour maintenir le même niveau de rendement, créant ainsi un cercle vicieux.
Les coûts élevés des intrants chimiques constituent une autre difficulté majeure pour les agriculteurs. Beaucoup d’entre eux, notamment dans les zones rurales, n’ont pas les ressources financières nécessaires pour acheter ces produits. Cela les pousse à recourir à des méthodes de culture moins efficaces ou à abandonner complètement leurs terres. Selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 40% des petits exploitants agricoles au Togo estiment que les coûts des engrais représentent un obstacle majeur à l’amélioration de leur production.
Par ailleurs, l’impact de la pollution sur l’environnement et la santé demeure une préoccupation croissante. Les résidus de produits chimiques peuvent contaminer les sols et les eaux, affectant non seulement la biodiversité, mais aussi la santé des consommateurs. Des enquêtes récentes ont révélé que 15% des maladies dans certaines régions rurales sont attribuées à des expositions aux produits phytosanitaires mal gérés. Cela souligne la nécessité urgente d’adopter des pratiques agricoles durables, telles que celles proposées par Big Village à Kpélé Tutu, afin de remédier à ces problèmes et garantir la sécurité alimentaire à long terme.
Solutions enseignées : Fabrication de biofertilisants et biopesticides
La formation en agroécologie à Kpélé Tutu, proposée par Big Village, met en avant des solutions durables pour améliorer la productivité agricole tout en préservant l’environnement. Parmi ces solutions, la fabrication de biofertilisants et de biopesticides joue un rôle crucial. Ces méthodes reposent sur des pratiques écologiques permettant de réduire la dépendance aux produits chimiques nuisibles.

